Exposition Science/Fiction - Récolte du 26 Mai 2010
L'exposition "Science/Fiction : voyage au coeur du vivant" est une série d'affiches itinérantes construites sur un principe très original. Extrayez des photos d'articles scientifiques dont les auteurs travaillent à l'Inserm. Positionnez dessus, en surimpression, des illustrations "historiques" des oeuvres de Jules Verne. Vous obtiendrez ainsi des photo-montages peu ordinaires, souvent saisissants, entre imagerie scientifique et imaginaire...
Passée la beauté incroyable de certains des montages (l'image que j'ai trouvée pour illustrer cet article est l'une, mais pas la seule, des plus belles), l'exposition en elle-même apparaît assez décevante. Il s'agit d'une vingtaine de tableaux (je n'ai pas compté) censés "raconter une histoire" de SF. Laquelle histoire est écrite par Bernard Werber. Aïe, aïe, aïe ! En fait d'histoire, on se trouve à lire un texte sans queue ni tête (au sens propre du terme), que l'on pourrait lire presque dans n'importe quel sens (chaque image est identifiée par la donnée d'une heure de la journée) sauf que quelques unes sont présentées comme ayant un lien (une pseudo-intrigue suivie sur trois ou quatre affiches). Il faudrait choisir... entre assumer de raconter une histoire surréaliste ou bien faire quelque chose de suivi... Mais il est vrai que l'auteur, dans l'affiche de présentation du principe de l'exposition, annonce avoir écrit cette histoire sur le mode de l'écriture "presque automatique" (ce qui veut dire quoi ?). Je passerai là-dessus, n'étant pas très objectif avec Bernard Werber depuis Le père de nos pères (calamiteux) alors que j'avais été scotché par Les Fourmis et Les Thanatonautes...
Autre défaut de l'exposition : il n'y a aucune possibilité d'acheter des reproductions des affiches, ni même des cartes postales... Par chance, la gentille dame de l'accueil m'a fait une photocopie du dossier de presse, donc il m'en restera quelque chose, mais je me doute bien que tout le monde n'en bénéficiera pas.
Par contre, c'est installé dans des lieux publics d'accès gratuit et libre. A voir donc, par curiosité. Les dates et les lieux sont disponibles sur le site de l'Inserm (lien au début de l'article).
Par ailleurs, j'ai profité de l'occasion pour me procurer Noô de Stefan Wul, roman qui a l'air d'avoir une importance considérable parmi les "livres-univers" si j'en crois l'interview de Laurent Gennefort dans le Bifrost numéro 58. Je vais en juger par moi-même. J'aurais bien voulu trouver chez un bouquiniste les volumes chez Présence du Futur mais je n'ai pas pu et je me suis contenté donc de cette réédition. Mais peut-être que je les trouverai une autre fois !
Passée la beauté incroyable de certains des montages (l'image que j'ai trouvée pour illustrer cet article est l'une, mais pas la seule, des plus belles), l'exposition en elle-même apparaît assez décevante. Il s'agit d'une vingtaine de tableaux (je n'ai pas compté) censés "raconter une histoire" de SF. Laquelle histoire est écrite par Bernard Werber. Aïe, aïe, aïe ! En fait d'histoire, on se trouve à lire un texte sans queue ni tête (au sens propre du terme), que l'on pourrait lire presque dans n'importe quel sens (chaque image est identifiée par la donnée d'une heure de la journée) sauf que quelques unes sont présentées comme ayant un lien (une pseudo-intrigue suivie sur trois ou quatre affiches). Il faudrait choisir... entre assumer de raconter une histoire surréaliste ou bien faire quelque chose de suivi... Mais il est vrai que l'auteur, dans l'affiche de présentation du principe de l'exposition, annonce avoir écrit cette histoire sur le mode de l'écriture "presque automatique" (ce qui veut dire quoi ?). Je passerai là-dessus, n'étant pas très objectif avec Bernard Werber depuis Le père de nos pères (calamiteux) alors que j'avais été scotché par Les Fourmis et Les Thanatonautes...
Autre défaut de l'exposition : il n'y a aucune possibilité d'acheter des reproductions des affiches, ni même des cartes postales... Par chance, la gentille dame de l'accueil m'a fait une photocopie du dossier de presse, donc il m'en restera quelque chose, mais je me doute bien que tout le monde n'en bénéficiera pas.
Par contre, c'est installé dans des lieux publics d'accès gratuit et libre. A voir donc, par curiosité. Les dates et les lieux sont disponibles sur le site de l'Inserm (lien au début de l'article).
Par ailleurs, j'ai profité de l'occasion pour me procurer Noô de Stefan Wul, roman qui a l'air d'avoir une importance considérable parmi les "livres-univers" si j'en crois l'interview de Laurent Gennefort dans le Bifrost numéro 58. Je vais en juger par moi-même. J'aurais bien voulu trouver chez un bouquiniste les volumes chez Présence du Futur mais je n'ai pas pu et je me suis contenté donc de cette réédition. Mais peut-être que je les trouverai une autre fois !
Commentaires
Par contre, j'ai trouvé Le père de nos pères si mauvais que je n'ai plus rien lu de Bernard Werber après ça. Je trouve que sa littérature a tourné au procédé. Sans compter que certaines de ses idées me semblent douteuses. Même si je ne lis plus ses livres, je me tiens au courant de ses dernières publications et le sujet de l'une d'entre elles m'a fait bondir (le livre où l'espèce humaine doit quitter la Terre). Quand on est journaliste scientifique/écrivain à succès, je pense qu'on a autre chose à faire, et à écrire, que de laisser croire à son lectorat que pas de panique, si on finit cette planète, on en trouvera une autre pour la remplacer... Ah oui, et cela fait belle lurette que l'on a plus le droit (interdiction expresse par les textes officiels) de faire torturer des bestioles vivantes aux élèves de Lycée : ça, c'est pour le cours de SVT dans la Révolution des Fourmis où la gentille héroïne/chanteuse divine/adolescente pas comprise par le Système refuse d'envoyer des décharges électriques dans les nerfs d'une malheureuse Grenouille pour avoir vingt sur vingt...
Werber je l'ai lu adolescente, comme tout le monde un peu. Beaucoup aimé les fourmis, avis tr_s mitigé sur les thanatonautes mais alors je suis tout à fait d'accord avec toi : le père de nos pères c'est une cata. J'ai détesté ce qu'il a fait du mystère du chainon manquant. C'est d'un trivial et d'un ridicule ! D'ailleurs c'était pareil avec les thanatonautes et le mystère de la mort, mais en moins pire.
J'ai le Noô de Stefan Wul chez moi (en version présence du futur) que j'ai prévu de lire dans un avenir plus ou moins proche ^^
Bienvenue ici :) !
Je ne rajouterais qu'une seule chose : BW écrit et développe ce que tout enfant a un jour pensé en "philosophant" inconsciemment : et si j'étais un dieu et qu'il y avait un peuple plus petit sous mon contrôle. Et si je pouvais communiquer avec les animaux. Et si je pouvais lutter au nom de l'amour et de la paix. C'est un peu pathétique mais c'est le côté nianian que nous avons tous enfouit au fond de nous.
Ben oui, c'est bien connu, le monde fonctionnerait bien mieux si tous les autres faisaient ce que je voudrais qu'ils fassent... Le problème c'est que personne y m'écoute jamais d'abord. Mais je m'en fous, quand je serai grand, je serai président du monde, na !
Blague à part, c'est amusant de penser comme ça parfois, et je pense que cela correspond aussi à un réflexe de défense de notre intégrité intellectuelle. Mais c'est plus lassant lorsque l'on en fait un fond de commerce.