New Byzance : tome 1
Une série uchronique, dont j'avais déjà entendu parler sans la feuilleter. J'ai récolté le premier tome au Salon du Livre hier.
Résumé :
Dans un futur mal défini, la ville de New York est devenue New Byzance. Suite aux attentats du 11 Septembre, quelque chose s'est passé dans le flux historique et l'utopisme, une forme de fondamentalisme religieux semble-t-il musulman, s'est imposé comme idéologie politique dominante. Des psions tels que Zack Kosinski ont pour mission de repérer les "criminels de pensée" avant qu'ils n'aient mal agi. La vie semble donc douce aux habitants de New Byzance, même si les femmes sont contraintes au port d'un voile et doivent être soumises à leur époux. Mily supporte mal sa vie de femme d'architecte obnubilé par son grand projet. En cachette, elle visite les lieux des plaisirs interdits, dans les tréfonds du souk... Sans savoir que ses goûts libertins vont l'amener sur la route de Zack, et lui faire découvrir un dérangeant secret...
La première page annonce très bien la couleur. Avec le mot Uchronie[s] qui apparaît entre les noms des auteurs, on sait à quoi s'en tenir. Le point de divergence reste mal défini, mais après quelques recherches sur Internet je me suis dit que les épisodes suivants devaient le préciser quelque peu. J'attendrai de voir de quoi il retourne afin de préciser la chose...
Ce premier album sert à mettre en place un univers. On accepte assez vite ce mélange de gratte-ciels américains et d'ambiance de souk. Le trait et les couleurs sont doux et reposants et facilitent l'entrée dans un univers différent. Le titre New Byzance reste encore énigmatique, la "nouvelle Rome" n'ayant plus porté ce nom après la conquête par les Turcs en 1453. Plus intéressante, à mon avis, est la description de cette société somme toute totalitaire. Après la fin du capitalisme, les gens se sont tournés vers un autre paradigme, dont la violence bien que rentrée n'en est pas moins terrifiante. Les "criminels de pensée" sont "rééduqués" grâce aux pouvoirs des psions, qui les confrontent à travers leurs rêves à d'autres réalités... La médiocrité n'est pas inexistante, à New Byzance. L'époux de Mily pense avant tout à sa propre gloire - ainsi qu'à ses propres plaisirs.
Ce premier album sert à mettre en place un univers. On accepte assez vite ce mélange de gratte-ciels américains et d'ambiance de souk. Le trait et les couleurs sont doux et reposants et facilitent l'entrée dans un univers différent. Le titre New Byzance reste encore énigmatique, la "nouvelle Rome" n'ayant plus porté ce nom après la conquête par les Turcs en 1453. Plus intéressante, à mon avis, est la description de cette société somme toute totalitaire. Après la fin du capitalisme, les gens se sont tournés vers un autre paradigme, dont la violence bien que rentrée n'en est pas moins terrifiante. Les "criminels de pensée" sont "rééduqués" grâce aux pouvoirs des psions, qui les confrontent à travers leurs rêves à d'autres réalités... La médiocrité n'est pas inexistante, à New Byzance. L'époux de Mily pense avant tout à sa propre gloire - ainsi qu'à ses propres plaisirs.
En dehors de l'incursion des psions dans cette histoire, la dernière page montre l'intrusion d'un mystère et propose donc un joli motif d'interrogations. Je ne doute pas que j'irai au moins jusqu'à feuilleter la suite afin d'en apprendre plus !
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