La Librairie Scylla
Vendredi dernier, à Paris, j'ai été faire un tour à la fameuse librairie Scylla. Il faut dire que les bonnes librairies en littératures de l'imaginaire ne sont pas si répandues (même si Mercredi dernier j'ai pu découvrir la librairie Antre-Monde, qui vaut le détour, et si je vais avoir à présenter un de ces jours la librairie La Tête Ailleurs à Creil). Là, j'ai pu tomber sur un véritable terrier à science-fictionneux. Pour ceux qui ne connaissent pas, il faut y passer à l'occasion. C'est très facile d'accès (pas plus de deux minutes de marche depuis le métro Montgallet sur la ligne 8, et vous pouvez en profiter pour aller à la librairie Antre-Monde après, c'est sur la même ligne). Ce n'est pas très grand. Mais c'est merveilleux de voir tous ces rayonnages, du sol au plafond, chargés, remplis de livres aux tranches argentées (Pocket-SF), améthyste (Folio SF), blanches et violettes (J'ai Lu SF) voire même noires à étoiles ou unicolores (RIP, Présence du Futur)... Ne cherchez pas, il y en a partout, et si vous cherchez quelque chose, il est certain que vous le trouverez. Histoire d'élever le plaisir au carré, la librairie Scylla organise aussi des séances dédicaces. Il se trouve que Vendredi 13 Mai dernier, les invités de la séance étaient Roland C. Wagner et Sylvie Denis. De la deuxième, je ne sais presque rien. Mais du premier, un élogieux article du Traqueur Stellaire m'avait incité à m'intéresser à ses Rêves de Gloire (le pluriel a son importance).
Après un après-midi au Palais de la Découverte (dont une séance un peu mouvementée au planétarium, où le conférencier a fini par décider, au bout de dix minutes, que ses explications quant au mouvement de la Lune se mariaient fort mal aux cris d'animaux d'une partie du public de lycéens et a choisi, en conséquence, d'expulser tout leur groupe) puis un passage éclair à la boutique du musée du Quai Branly (et ça, Lhisbei peut savoir pourquoi), j'ai donc pris le métro, mes pieds, mes cliques et mes claques en destination du 8 rue Riesener. Où j'avais aussi rendez-vous avec Efelle (qui est, lui, un habitué de la librairie Scylla). Les auteurs étaient déjà présents sur place et je n'avais plus qu'à faire mes emplettes...
Bon, je venais surtout pour celui-là, en fait...
... mais j'avais aussi ma petite idée sur la question et du coup, je me suis laissé tenter par celui-là, aussi. Et donc, sachant que les auteurs étaient occupés, en compagnie d'autres personnes, à prendre le Soleil et un rafraîchissement (ceci est un zeugma pas très osé), le tenancier de l'établissement m'a proposé de rejoindre la joyeuse compagnie. Roland C. Wagner s'est presque aussitôt emparé de mes acquisitions pour les dédicacer. Il souhaitait me faire ingurgiter de l'anisette mais j'ai dû décliner, ne consommant pas d'alcool...
Au fil de la conversation, et en attendant non pas Godot mais l'ami Efelle, nous avons parlé de choses et d'autres. J'ai été frappé par le soin que Roland C. Wagner prend à mettre son interlocuteur à l'aise. Y compris les inadaptés sociaux tels que moi.
L'ami Efelle étant arrivé, la conversation a fini par déborder sur Frank Herbert et je me suis laissé persuader d'acquérir La Barrière Santaroga, moi qui ai tant de peine avec le Herbert non sableux... Acquisition d'autant plus facile que le tenancier l'avait sur ses étagères.
En fin de compte, une excellente fin d'après-midi, même si la PàL s'est alourdie de trois livres dont je n'ai pas la moindre idée de quand, au juste, je me mettrai à les lire.
Commentaires
J'attaque Rêves de gloire aujourd'hui.
Au plaisir de te rencontrer à nouveau.
Je comptais y aller, me suis planté dans les dates, je suis bien dégouté...
@Elessar : ce n'est que partie remise :) !