La vidéo SF du mois - Juin 2011
Pour cette édition de Juin et avec la série d'entretiens avec Gérard Klein sur DAR, l'actualité de ce début de mois est dunienne. Alors, la vidéo SF se doit aussi de l'être...
Le couteau, arme fort simple et sans doute très ancienne, joue un rôle étonnant et fort particulier dans le lointain futur où se joue l'intrigue de Dune. D'une façon paradoxale, l'invention des boucliers (dans un passé reculé pour les protagonistes) conduit à limiter l'emploi des armes les plus avancées (lasers et même artillerie)... Face à cette haute technologie, les armes blanches, à vélocité plus lente, constituent un recours surprenant. Si bien que l'expression ultime de l'art du combat redevient l'escrime et le combat au couteau. Ce dernier ne se contente pas de prendre un rôle inattendu. Il devient aussi, à travers le krys des Fremen (préparé à partir d'une dent de ver des sables), un objet investi d'une véritable fonction mystique voire liturgique. N'est-il pas logique, dans ces conditions, qu'il soit aussi l'instrument du destin à la fin de l'histoire, lorsque Paul en vient à trancher son noeud gordien ?
D'autres personnes que moi ont déjà eu l'occasion de parler du film de Lynch, première adaptation de l'oeuvre de Frank Herbert. Certaines personnes regrettent que le projet d'adaptation d'Alejandro Jodorowsky n'ait pas vu le jour. Après avoir pris connaissance de la fin telle qu'elle était souhaitée par Jodo, je dois dire qu'à mon sens il y aurait eu là une véritable perversion du message final de Frank Herbert, ésotérisant ce qui est raison et logique. Au contraire, le Dune de Lynch, malgré ses défauts graphiques (le brushing de Paul confine au grotesque, tout comme les sacs-poubelle revêtus par certains personnages), montre à mon avis une excellente compréhension de ce même message.
Car dans l'ascension de Paul se dissimule déjà le ferment de sa chute...
D'autres personnes que moi ont déjà eu l'occasion de parler du film de Lynch, première adaptation de l'oeuvre de Frank Herbert. Certaines personnes regrettent que le projet d'adaptation d'Alejandro Jodorowsky n'ait pas vu le jour. Après avoir pris connaissance de la fin telle qu'elle était souhaitée par Jodo, je dois dire qu'à mon sens il y aurait eu là une véritable perversion du message final de Frank Herbert, ésotérisant ce qui est raison et logique. Au contraire, le Dune de Lynch, malgré ses défauts graphiques (le brushing de Paul confine au grotesque, tout comme les sacs-poubelle revêtus par certains personnages), montre à mon avis une excellente compréhension de ce même message.
Car dans l'ascension de Paul se dissimule déjà le ferment de sa chute...
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