Kookaburra tome 3

Troisième volet de la série de BD space-opera Kookaburra dont j'ai déjà critiqué deux tomes.

Résumé :
Le chevalier-sorcier Kubilaï Khaa, aidé par le space-sniper Dragan Preko et un petit groupe d'humains, a pu récupérer ses dagues sacrées sur Dragonna, au nez et à la barbe des Dakoïds, ce qui ne gâche rien. Hélas, l'un d'entre eux a réussi à s'infiltrer dans leur vaisseau lorsqu'ils se sont échappés. A présent qu'ils sont à bord d'un vaisseau de guerre de l'Alliance, le Dakoïd s'en prend aux gardes isolés qu'il élimine. Fâcheuse menace alors que le célèbre généralissime Brian North est sur le point d'arriver à bord... à tel point que Dragan va devoir devenir son garde du corps ! La flotte de Callystès, suivie par la cathédrale des Sorcières Wombats, se dirige vers le système Ragnarok où aura lieu la confrontation avec la flotte de l'Alliance dirigée par le généralissime North. Ses commandants sont inquiets. L'impératrice a-t-elle raison de vouloir livrer bataille en situation d'infériorité numérique ?

L'intrigue développée dans les deux tomes précédents se précise. On sait à présent que les protagonistes recherchent cinq "enfants-dieux" annoncés par une mystérieuse prophétie captée par toutes les factions de l'univers connu. Le personnage de l'impératrice de Callystès, mère de l'un de ces enfants, apparaît de plus en plus comme l'un des antagonistes principaux. Les raisons précises pour lesquelles ces "enfants-dieux" sont si précieux restent encore mystérieuses, mais il semblerait qu'ils disposent de pouvoirs surnaturels à même d'inverser les rapports de force dans la galaxie.

Un bon space-opera n'est jamais gâché par des traits d'humour. Ici, sans que l'on en trouve un à chaque page, cela n'en manque pas. Les citations, aussi, vont bon train. Entre l'Incaliverse, Alien et La Stratégie Ender, l'auteur montre qu'il connaît ses classiques et qu'il ne se limite pas à la BD...

Une série qui garde par conséquent tout son intérêt sur la durée, même si cet album, par rapport aux précédents, m'apparaît tout de même un peu moins tonique.

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