Capitaine Albator tome 3
J'ai poursuivi ma lecture du manga space-op' Capitaine Albator. Le deuxième tome était moins orienté "batailles spatiales" que "recherches mystérieuses" (pour ne pas dire : "occultes"). Qu'en est-il dans celui-ci ?
Résumé :
Sur Terre comme sur Vénus, Albator et son équipage ont trouvé des traces du passage des Sylvidres dans un passé très reculé. La reine Sylvidra elle-même a proposé un accord au capitaine pirate, mais devant son refus, elle a laissé entendre que les Sylvidres sont les créatrices du genre humain... Pour Albator, il faut découvrir au plus vite le vaisseau-amiral des Sylvidres. La prochaine confrontation avec Sylvidra pourrait bien être décisive... La reine va pourtant recourir à la guerre psychologique, dans un premier temps, pour arriver à ses fins. Voilà que des hologrammes inoffensifs de guerrières sylvidres envahissent l'Arcadia... Inoffensifs ? Jusqu'à quel point ?
Le compromis entre l'action et les phases de réflexion (enfin... façon de parler) semble ici bien trouvé. L'intrigue démarre pépère sur le thème de la recherche de la base des Sylvidres, pour embrayer assez vite, et sans trop de transition, sur un passage très tonique. L'idée de faire intervenir d'autres extraterrestres que les Sylvidres, en tant qu'antagonistes (même si contraints) est très intéressante et l'on se demande à nouveau comment l'équipage d'Albator va faire pour affronter seul une civilisation toute entière qui a pu asservir toute une espèce extraterrestre...
Sur le mode allusif, on progresse un peu dans le mystère à base de "qui était le meilleur ami d'Albator". Bien sûr, si vous avez vu les séries animées, il vous sera plutôt facile de comprendre de quoi il s'agit. Mais si vous acceptez de jouer le jeu, la collection des indices (au fur et à mesure de la progression de l'intrigue) vous permettra de formuler quelques hypothèses. Dans cette enquête, certains personnages plus ou moins secondaires au départ (Miimé, cette femme extraterrestre qui est la dernière de son espèce à survivre) semblent devoir jouer un rôle capital.
Ce qui m'apparaît le plus fascinant, dans cette histoire, c'est encore le fait que le héros du manga et son personnage principal ne sont pas la même personne. Le héros, c'est Albator. Mais le personnage principal, c'est Tadashi, l'adolescent qui a choisi de rejoindre l'Arcadia pour mieux se battre contre l'indolence des Terriens... C'est en effet à travers ses yeux que nous prenons connaissance des événements qui nous sont racontés. Le choix de Leiji Matsumoto s'explique sans doute afin de faciliter l'identification du lecteur non pas à un personnage dont l'évolution est déjà faite (Albator) mais bel et bien à un personnage qui est là pour apprendre (Tadashi). Une métaphore excellente pour faire comprendre, peut-être pas que d'une façon inconsciente, que les personnages d'une fiction peuvent aussi enseigner des valeurs morales...
Sur le mode allusif, on progresse un peu dans le mystère à base de "qui était le meilleur ami d'Albator". Bien sûr, si vous avez vu les séries animées, il vous sera plutôt facile de comprendre de quoi il s'agit. Mais si vous acceptez de jouer le jeu, la collection des indices (au fur et à mesure de la progression de l'intrigue) vous permettra de formuler quelques hypothèses. Dans cette enquête, certains personnages plus ou moins secondaires au départ (Miimé, cette femme extraterrestre qui est la dernière de son espèce à survivre) semblent devoir jouer un rôle capital.
Ce qui m'apparaît le plus fascinant, dans cette histoire, c'est encore le fait que le héros du manga et son personnage principal ne sont pas la même personne. Le héros, c'est Albator. Mais le personnage principal, c'est Tadashi, l'adolescent qui a choisi de rejoindre l'Arcadia pour mieux se battre contre l'indolence des Terriens... C'est en effet à travers ses yeux que nous prenons connaissance des événements qui nous sont racontés. Le choix de Leiji Matsumoto s'explique sans doute afin de faciliter l'identification du lecteur non pas à un personnage dont l'évolution est déjà faite (Albator) mais bel et bien à un personnage qui est là pour apprendre (Tadashi). Une métaphore excellente pour faire comprendre, peut-être pas que d'une façon inconsciente, que les personnages d'une fiction peuvent aussi enseigner des valeurs morales...
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