Capitaine Albator tome 4
Voici ma critique de la suite de la série manga Capitaine Albator.
Résumé :
Albator a relâché sa prisonnière après lui avoir soutiré les renseignements dont il avait besoin. A son tour, la reine Sylvidra interroge la guerrière qui lui est revenue défaite, afin de mieux comprendre l'ennemi qui s'oppose à ses troupes... L'Arcadia est soudain soumis à une attraction colossale. Est-ce que les Sylvidres ont réussi à le prendre au piège en profitant de ce que Miimé appelle une "death shadow" ? Albator et l'Arcadia pourront-ils se tirer seuls de ce piège astronomique ?
Cette fois-ci, l'intrigue s'oriente pour un round d'action pure et dure. Entre les périls spatiaux et les plans tortueux des Sylvidres, Albator ne trouve pas de repos. Certains éléments présentés dans les épisodes précédents sont réexploités ici. On retrouve en particulier cette histoire de pyramide sous-marine, sur une autre planète que la Terre. De plus en plus, les Sylvidres, ces extraterrestres à l'apparence féminine, apparaissent comme les semeuses de la vie dans l'Univers et la raison pour laquelle, soudain, elles se mettent à vouloir la contrôler partout devient l'un des ressorts de l'intrigue.
L'autre est bien entendu la nature de "l'ordinateur central" de l'Arcadia. Cette machine semble douée d'une forme de conscience, en plus sympa que HAL 9000 dans 2001, L'Odyssée de l'Espace (l'auteur du manga aurait-il vu et apprécié ce film ?). Par ailleurs, la reine Sylvidra évoque à plusieurs reprises le nombre de personnes à bord du vaisseau d'Albator : quel que soit le compte fait, les appareils de détection des Sylvidres en comptent toujours un de plus que ce qu'il apparaît sur le journal de bord... Même si le mystère s'épaissit, d'une certaine façon, le lecteur peut aussi se dire qu'il s'éclaircit. Ou plutôt, s'il s'épaissit pour certains des personnages (Tadashi et les Sylvidres), il s'éclaircit pour le lecteur. Leiji Matsumoto parvient donc, en confrontant les points de vue adoptés, à donner un temps d'avance à son lecteur.
Ce quatrième volume se termine avec suspens car l'Arcadia est en fâcheuse posture, sous l'effet d'un artefact sylvidre et sur une planète hostile... La série garde donc tout son attrait.
L'autre est bien entendu la nature de "l'ordinateur central" de l'Arcadia. Cette machine semble douée d'une forme de conscience, en plus sympa que HAL 9000 dans 2001, L'Odyssée de l'Espace (l'auteur du manga aurait-il vu et apprécié ce film ?). Par ailleurs, la reine Sylvidra évoque à plusieurs reprises le nombre de personnes à bord du vaisseau d'Albator : quel que soit le compte fait, les appareils de détection des Sylvidres en comptent toujours un de plus que ce qu'il apparaît sur le journal de bord... Même si le mystère s'épaissit, d'une certaine façon, le lecteur peut aussi se dire qu'il s'éclaircit. Ou plutôt, s'il s'épaissit pour certains des personnages (Tadashi et les Sylvidres), il s'éclaircit pour le lecteur. Leiji Matsumoto parvient donc, en confrontant les points de vue adoptés, à donner un temps d'avance à son lecteur.
Ce quatrième volume se termine avec suspens car l'Arcadia est en fâcheuse posture, sous l'effet d'un artefact sylvidre et sur une planète hostile... La série garde donc tout son attrait.
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