Capitaine Albator tome 5
Ce volume est le cinquième et dernier de la série Capitaine Albator.
Résumé :
Sur la planète Tokâga, l'Arcadia est à la recherche de Tadashi, dont le vaisseau a été aspiré par une mystérieuse pyramide sous-marine. A l'intérieur de la pyramide, Albator et les siens découvrent des objets minuscules qui leur évoquent des noyaux... S'agirait-il de "graines" de Sylvidres ? Dans l'espace, la reine Sylvidra ne semble pourtant pas inquiète. Elle semble penser que la découverte par Albator de ces chambres de germination va lui montrer à quel point son combat est futile... Mais voilà que le peuple de Tokâga, bien qu'asservi par les Sylvidres, se soulève et entreprend de détruire toutes les pyramides sous-marines. Pendant que l'Arcadia, qui vient de récupérer Tadashi, s'éloigne de la planète, la reine donne ses ordres : la révolte doit être matée, quitte à en recourir à l'extermination du peuple Tokâga...
Il arrive, quand un manga est adapté à la télévision, que l'intrigue de l'anime "rattrape" celle du manga, et parfois même la "dépasse". L'auteur de l'oeuvre écrite se trouve alors dans la situation fort peu agréable consistant à devoir préciser sa pensée de l'intrigue "à venir" du manga pour les besoins des gens qui travaillent sur l'anime. Cela peut revenir à faire en sorte que le manga, par la suite, n'apparaisse que comme une adaptation de l'anime. Cela peut entraîner aussi à générer deux oeuvres "divergentes" sur un même univers. Pour Leiji Matsumoto, l'effet a été encore différent : il a interrompu son travail sur le manga pour se concentrer sur le seul anime.
Ce cinquième tome est donc le dernier de la série, mais ce n'est que la fin d'une première partie ainsi qu'on peut le voir après la dernière case. Et c'est très dommage, car au vu de sa qualité le lecteur ne peut qu'être saisi de l'envie de savoir ce qui va se produire ensuite. Les batailles spatiales restent dantesques mais se font un peu plus rares, l'auteur ayant compris que pour continuer à être original, il lui fallait inventer autre chose. Et cette autre chose, bien sûr, ce sont les interrogations qui apparaissent quant aux motivations réelles des Sylvidres. Pourquoi cette gigantesque armada s'approche-t-elle de la Terre ? On se trouve réduit à formuler des hypothèses. Quant aux dissensions qui semblent apparaître en haut de la hiérarchie de l'envahisseur, elles auraient pu constituer une très intéressante source de questionnements pour l'avenir. Qu'aurait fait Albator s'il s'était trouvé spectateur d'une guerre civile entre deux factions ennemies ? Aurait-il su tirer parti de la situation ou bien aurait-il, poussé par son sens de l'honneur, respecté une toute autre ligne de conduite ?
Sur le plan du mystère de l'ordinateur de l'Arcadia, on n'a pas beaucoup avancé. D'autres indices, bien sûr, se sont accumulés. Nul doute qu'il doit y avoir un lien entre cet ordinateur, la tombe de son concepteur et le combat livré par l'Arcadia sans personne aux commandes à la fin de ce volume. Cette machine, est-elle bien rien d'autre qu'une machine ? Est-elle consciente d'elle-même ? En tout cas, il est manifeste qu'elle est unique en son genre dans cet univers.
Ne nous y trompons pas : à travers cette histoire, Leiji Matsumoto nous emmène bel et bien sur des routes spatiales qui évoquent celles des océans des siècles passés. L'amateur de space-op' y trouvera tout le souffle épique requis par le genre. Mais au-delà de ça, l'auteur nous parle encore d'autre chose. Avec les Sylvidres, ces femmes végétales, si semblables à l'être humain et pourtant si différentes et hostiles, et avec l'ordinateur de l'Arcadia, une machine et pourtant un membre de l'équipage à part entière, Leiji Matsumoto nous parle d'humanité...
Ce cinquième tome est donc le dernier de la série, mais ce n'est que la fin d'une première partie ainsi qu'on peut le voir après la dernière case. Et c'est très dommage, car au vu de sa qualité le lecteur ne peut qu'être saisi de l'envie de savoir ce qui va se produire ensuite. Les batailles spatiales restent dantesques mais se font un peu plus rares, l'auteur ayant compris que pour continuer à être original, il lui fallait inventer autre chose. Et cette autre chose, bien sûr, ce sont les interrogations qui apparaissent quant aux motivations réelles des Sylvidres. Pourquoi cette gigantesque armada s'approche-t-elle de la Terre ? On se trouve réduit à formuler des hypothèses. Quant aux dissensions qui semblent apparaître en haut de la hiérarchie de l'envahisseur, elles auraient pu constituer une très intéressante source de questionnements pour l'avenir. Qu'aurait fait Albator s'il s'était trouvé spectateur d'une guerre civile entre deux factions ennemies ? Aurait-il su tirer parti de la situation ou bien aurait-il, poussé par son sens de l'honneur, respecté une toute autre ligne de conduite ?
Sur le plan du mystère de l'ordinateur de l'Arcadia, on n'a pas beaucoup avancé. D'autres indices, bien sûr, se sont accumulés. Nul doute qu'il doit y avoir un lien entre cet ordinateur, la tombe de son concepteur et le combat livré par l'Arcadia sans personne aux commandes à la fin de ce volume. Cette machine, est-elle bien rien d'autre qu'une machine ? Est-elle consciente d'elle-même ? En tout cas, il est manifeste qu'elle est unique en son genre dans cet univers.
Ne nous y trompons pas : à travers cette histoire, Leiji Matsumoto nous emmène bel et bien sur des routes spatiales qui évoquent celles des océans des siècles passés. L'amateur de space-op' y trouvera tout le souffle épique requis par le genre. Mais au-delà de ça, l'auteur nous parle encore d'autre chose. Avec les Sylvidres, ces femmes végétales, si semblables à l'être humain et pourtant si différentes et hostiles, et avec l'ordinateur de l'Arcadia, une machine et pourtant un membre de l'équipage à part entière, Leiji Matsumoto nous parle d'humanité...
Commentaires
En tout cas cas, tu as fait de très belles chroniques ^^