Le Fléau des Dieux tome 5

J'ai poursuivi ma lecture de la série space-op' à ambiance antique Le Fléau des Dieux scénarisée par Valérie Mangin.
Résumé :
L'empereur Valentinien et sa mère, souhaitant se débarrasser à la fois d'Aetia et d'Attila, ont choisi de les précipiter dans le Soleil en espérant ainsi ne plus jamais les revoir malgré leur immortalité. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que le Soleil est en fait le siège des dieux de l'Olympe - et que ceux-ci attendent Aetia et Attila, leurs pairs, afin de les tirer d'affaire. A Rome, l'heure est aux règlements de compte. Les Huns qui ont aidé les Romains à vaincre leurs propres frères sont trahis. Le préfet qui a permis la victoire lors de la bataille spatiale où s'est joué le sort de Rome est désormais tétraplégique et sur le point de subir un sort peu enviable. Alors que ses protecteurs sont occupés à découvrir la véritable raison pour laquelle ils sont immortels, qui va sauver les fidèles Huns de ceux qu'ils ont protégé un peu plus tôt ?
On avait découvert dans les épisodes précédents que l'Orbis romain galactique n'était en fait qu'une imposture puisque les événements qui s'y produisaient n'étaient que la réédition, dans un contexte spatial, d'événements historiques ayant eu lieu dans la lointaine Antiquité. On avait aussi pu voir que la statue de Mars avait les mêmes traits qu'Attila. Cet épisode vient apporter beaucoup de réponses car on découvre que derrière les dieux olympiens se dissimulent des savants, ceux que l'empereur Constantin avait jadis condamnés à mort avant de décréter que la civilisation romaine avait "ni début, ni fin". Et voilà Flavia et Attila qui découvrent leurs noms divins : Vénus et Mars.

L'ambiance de cet Olympe reconstruit au coeur du Soleil fait tout de même un peu pacotille, et les armures qui transforment les hommes en dieux immortels me font un peu penser aux Chevaliers du Zodiaque (l'esthétique étant tout de même très différente, notons-le). Aetia et Attila se rendent vite compte que leur place n'est pas là et s'aperçoivent que les complots ne sont pas terminés - dans l'Olympe comme dans l'Orbis. On s'attend, surtout avec la surprise finale, à un dernier épisode en forme de feu d'artifice.

Un album qui apporte une réponse originale aux questions que l'on se posait parfois depuis le début, mais qui, sans être raté, apparaît un tout petit peu décevant. On attend cependant de savoir quel va être le dénouement de cette histoire qui tourne à la guerre entre des hommes jouant de plus en plus aux dieux...

Commentaires