Le Fléau des Dieux tome 6
Suite et fin de la série de space-op' antiquisant de Valérie Mangin avec ce sixième tome, Exit (ça ne s'invente pas).
Résumé :
L'homme qu'Aetia et Attila connaissaient sous le nom d'Ebarse a tombé le masque : il est nul autre que Saturne, le savant qui joue le rôle du père des dieux, et le plus puissant de toute la troupe des scientifiques sauvés par ses soins de la sentence fatale prononcée jadis par l'empereur Constantin. Il a surtout ses propres plans quant à l'avenir de l'Orbis et n'a aucune intention de renoncer à la suprématie qu'il exerce parmi les autres dieux. Aetia et Attila, qui ont pris goût à l'existence parmi les êtres humains malgré leurs pouvoirs divins, n'ont pas l'intention de se laisser dominer comme les autres...
On pouvait attendre une conclusion sur la tonalité "bruit et fureur". En ce sens, la série est très réussie. L'album est rempli d'une quantité indéfinissable de combats dantesques dont les planètes ne sont que le terrain de jeu. Les Romains et les Huns ralliés, véritables fourmis face aux dieux déchaînés, en sont les spectateurs impuissants. Cela pète partout et dans tous les sens : pour qui aime ce genre de choses, il faut reconnaître que c'est réjouissant.
Si le côté "humain" de l'intrigue est un peu mis à part, au bénéfice du côté "divin", il faut bien se dire que les complots ne sont guère très complexes. Pas plus que les astuces trouvées par les uns et les autres pour mettre leurs corps vulnérables à l'abri des pouvoirs écrasants de leurs adversaires. Le mieux, dans cette histoire, je trouve que c'est encore la fin. Les "dieux" se trouvent propulsés dans le lointain passé de l'humanité, aux jours de la Guerre de Troie où ils vont pouvoir prendre parti. Quant aux humains de l'Orbis Romain Galactique, ils sont désormais livrés à eux-mêmes. Quelque part, la décadence de la Rome des temps futurs prend fin avec sa disparition : les mondes isolés vont devoir inventer, seuls, de nouvelles solutions et de nouvelles cultures. La série se termine donc par l'annonce d'un âge d'or, dans le passé comme dans le futur.
Une image et une idée assez belles, qui compensent bien la légère déception inspirée par les quelques faiblesses du scénario.
Si le côté "humain" de l'intrigue est un peu mis à part, au bénéfice du côté "divin", il faut bien se dire que les complots ne sont guère très complexes. Pas plus que les astuces trouvées par les uns et les autres pour mettre leurs corps vulnérables à l'abri des pouvoirs écrasants de leurs adversaires. Le mieux, dans cette histoire, je trouve que c'est encore la fin. Les "dieux" se trouvent propulsés dans le lointain passé de l'humanité, aux jours de la Guerre de Troie où ils vont pouvoir prendre parti. Quant aux humains de l'Orbis Romain Galactique, ils sont désormais livrés à eux-mêmes. Quelque part, la décadence de la Rome des temps futurs prend fin avec sa disparition : les mondes isolés vont devoir inventer, seuls, de nouvelles solutions et de nouvelles cultures. La série se termine donc par l'annonce d'un âge d'or, dans le passé comme dans le futur.
Une image et une idée assez belles, qui compensent bien la légère déception inspirée par les quelques faiblesses du scénario.
Commentaires
intéressant ton parti pris de prendre le temps pour chaque album à un rythme de publication lent
mais bon tu chômes pas non plus entre deux !! bravo pour le challenge SSWV