Les Intergalactiques de Lyon - édition 2015
Cette année comme les précédentes, j'ai été présent aux Intergalactiques de Lyon, le festival qui grandit et qui monte... Le thème de cette année, le temps (et les voyages temporels !) trouvait une résonance particulière avec le fait que l'année 2015 est le point du futur atteint par le Doc et Marty dans la saga Retour vers le Futur. Depuis le 21 Octobre, en effet, l'ensemble de la trilogie se déroule... dans le passé... Cela explique toutefois l'étonnante présence d'une DeLorean DMC-12 sur le parvis de la MJC Monplaisir où se déroulaient deux des temps forts du festival, ce week-end !
Je n'ai pu hélas participer à l'ensemble des événements très variés concoctés par les organisateurs, les amis de l'association AOA Production. Je me contenterai donc de faire un retour sur ceux auxquels j'ai pu participer avec bonheur à chaque fois !
- Vendredi 23/10/2015 : la Nuit des Séries organisée à la Boulangerie du Prado. Ce lieu associatif où AOA organise ses soirées nanars mais aussi ses soirées expérimentales était le siège d'une diffusion en marathon de séries diverses et variées en relation avec le thème du Festival cette année. L'occasion pour moi de découvrir Futurama et de voir un épisode de Stargate. Ben oui. Par contre, je ne suis pas resté très tard car le gros morceau se trouvait encore devant moi... Mais ce n'est que partie remise : j'ai la ferme intention de revenir aux soirées nanars !
- Samedi 24/10 : avec son cycle de tables rondes et l'ouverture du Salon de la SF à la MJC Monplaisir, le premier jour du week-end s'annonçait des plus toniques.
- J'ai assisté à la conférence "Le Space Opéra face à la théorie de la relativité en cinéma & littérature" à laquelle participaient Gilles Adam (astrophysicien), le Capitaine du NEXUS VI (Vlogueur), Marc Lachieze-Rey (astrophysicien, théoricien et cosmologue au CNRS), Sylvie Laîné (auteure de L’Opéra de Shaya) et Olivier Paquet (auteur de Le Melkine). La conférence, modérée par l'ami Jal d'AOA, a très vite été l'occasion pour les scientifiques présents d'aborder les dernières découvertes relatives au temps. J'en reste à la question soulevée par Sylvie Laîné : comment faire pour se donner rendez-vous dans un univers où le temps n'est pas un paramètre fiable ?
- J'ai participé à la conférence "Dune à 50 ans : Quelle temporalité dans la saga de Frank Herbert ?", que pour la première fois je modérais. Mes co-intervenants étaient les excellents Norbert Merjagnan, dont j'ai déjà parlé ici, et le Capitaine du NEXUS VI déjà évoqué plus haut. Pour évoquer cette conférence et son contenu plus en avant, j'attendrai que sa vidéo soit disponible.
- J'ai pu ensuite déambuler dans le Salon de la SF, occasion d'échanger un peu avec certaines vieilles connaissances - à commencer par l'ami Markus Leicht de la Librairie Temps-Livres qui est une véritable librairie de garde en raison de ses horaires - c'est simple, c'est ouvert tout le temps - et de l'expertise de son taulier... Ce fut aussi l'occasion de nouvelles rencontres, à commencer par la conversation avec Jérôme Vincent d'ActuSF. Affaire à suivre, je n'en dis pas plus pour le moment.
- Dimanche 25/10 : après un Samedi bien rempli (et assez fatigant, dois-je l'avouer...), il restait pourtant bien des choses à voir et à faire, à commencer par le tour habituel au Vide-Grenier du Geek, lequel attire toutes les personnes en quête de vieilles cartouches de jeu vidéo pour le retro-gaming. Ce fut aussi l'occasion pour moi de rêvasser un moment dans la salle aux tatamis de la MJC Monplaisir, qu'AOA cette année a trouvé à exploiter avec... une projection en chaussettes ! Moitié salle de projection, moitié salle de détente, ce moment de tranquillité dans un salon bien fréquenté fut très bienvenu. Enfin, peu après midi, ce fut la rencontre avec Mathias de La Volte. En peu de mots, je prévois de m'attaquer à La Horde du Contrevent dans les mois qui viennent...
Nous avons été nombreux à nous dire que cette édition des Intergalactiques était un grand cru. De toute évidence, l'événement s'implante bel et bien dans le paysage : rien ne saurait me faire plus plaisir ! A bientôt, par conséquent, pour la suite...
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