Convention Nationale de SF à Valbonne - Le compte-rendu
Hier 22 août 2021 se terminait la quarante-huitième Convention nationale de science-fiction. Comme les années précédentes (hormis 2020) depuis 2017, j'en étais.
L'accueil de la Convention. |
- Sur le front des acquisitions, je me suis montré assez raisonnable.
- Fictions : Excession de Iain M. Banks, Les Atlantes de Georges Bordonove, Mécanique en apesanteur de Bénédicte Coudière. Citons aussi Sale temps pour les poubelles de Guillaume Suzanne (offert par l'organisation de la Convention) et bien sûr la sélection de nouvelles du Prix Rosny Aîné 2021.
- Non-fictions ou inclassable : La revue du droit insolite (voir ci-dessous) et Le livre de l'inexplicable signé entre autres par l'inénarrable Jacques Bergier.
- Sur le front des événements, j'ai été d'une assiduité raisonnable.
- Le 19/08, jour d'ouverture, je pris le temps de découvrir les expositions en matinée, avant d'aller en fin de journée assister à la conférence de Roland Lehoucq Antimatière, entre fiction et réalité. Trop fatigué par une journée passée à piétiner, j'ai séché la soirée théâtre et jeux de rôles - ce que j'ai regretté ensuite.
- Le 20/08, après avoir été en bord de mer pour piquer une tête, je suis allé assister à la rencontre avec Yves Frémion que je connaissais plus pour sa participation à Fluide Glacial à vrai dire. En fin d'après-midi, eurent lieu d'abord la performance Tardigrades cosmiques (j'ai rien compris) et la présentation de la revue Curiosités juridiques (voir plus haut) dont l'enthousiasme des auteurs m'a convaincu - un peu aidé par un ami de la Convention qui devrait se reconnaître - de faire l'acquisition. En soirée, les courts-métrages sélectionnés par Olivier Portejoie se sont révélés inégaux : si certains d'entre eux savaient associer audace graphique, ambition littéraire et travail, d'autres au contraire se sont révélés un peu ennuyeux voire incompréhensibles.
- Le 21/08, jour majeur de la Convention, eut lieu l'hommage émouvant à Joseph Altairac. Figure du fandom, connu comme "l'oncle de la SF", il fallait rien de moins qu'un temps d'échange en buvette pour que ses amis (anciens et récents) puissent dire à quel point il manque et manquera. Il fallut néanmoins parler de futur dès l'après-midi avec le focus sur les Conventions à venir : Bergerac 2022 (qui aurait dû avoir lieu en 2021) puis sans doute Carpentras 2023. Ensuite, la performance littéraire du groupe Remparts était attendue, et suivie par la remise des Prix : le Rosny Aîné nouvelles a été remis à Estelle Faye pour Conte de la pluie qui n'est pas venue, et le Rosny Aîné roman a été remis à Emilie Querbalec pour Quitter les monts d'automne (j'avais voté pour le deuxième, pas pour le premier). Après le dîner de gala eut lieu l'habituelle vente aux enchères, dirigée par Yves Frémion un peu assisté par Bernard Dardinier.
Marionnette de Joseph Altairac revêtu de pages du Monde des Ᾱ d'A.E. van Vogt, par Hélène Cruciani. |
- Le 22/08 était le dernier jour : alors que certains inscrits rangeaient leurs affaires ou même semblaient partis, le moment était venu d'assister à d'ultimes événements... Le matin, eut lieu la rencontre avec Jean-Marc Lévy-Leblond, et l'après-midi le Zoom (au sens distanciel du terme !) sur les nouvelles revues dont le Mook Dune dirigé par Lloyd Chéry.
- Sur le front des relations humaines, la Convention fut l'occasion pour moi de retrouvailles et de rencontres : Ugo Bellagamba ; Giulio-Cesare Giorgini (qui devrait se souvenir longtemps de notre premier coup de fil, de part et d'autre d'une barrière mal placée) ; Gipsy, Thierry et Yann ; Marie-O et Mattéo ; Erwann Perchoc ; Roland Lehoucq ; Raymond Millési ; Bernard Henninger et Jean-Marie Leteneur ; Pierre Gévart ; et j'en oublie...
Cette édition 2021 très bien réussie malgré la persistance d'un contexte sanitaire difficile est liée à l'engagement de Ugo Bellagamba et de son équipe, dont je saluerai en conclusion le travail et la dévotion sans failles : merci à lui et à eux !
Commentaires
Prix mérité pour Quitter les monts d’automne très apprécié. Et j’aime bien Ugo Bellagamba découvert avec Tancrede.C’est le seul que j’ai lu de lui.
Ces rencontres sont chouettes finalement.
Au plaisir d'échanger avec toi sur "Quitter les monts d'automne" !
Ravi que vous soyez l'heureux détenteur d'un Sale temps pour les poubelles !
Ca devient collector maintenant que Griffe d'Encre n'est plus...
Attention néanmoins, il faut préciser que c'est un tome 3, pas évident à lire sans avoir connaissance des tomes précédents Les poubelles pleurent aussi et Les poubelles pleurent toujours.
Bonne lecture,
Guillaume SUZANNE