Cargo - Saul Pandelakis
Bien que n'ayant pas été aux Utopiales 2022, je m'en suis offert l'Anthologie officielle. Voici ma chronique de son premier texte.
Résumé :
Setti est cheffe magasinière : elle partage sa vie entre l'ordinateur où elle vérifie les entrées de marchandises et son appartement minuscule, au sein d'un bloc d'habitations des plus banals à bord de la station. Il y a malgré tout de la place pour le rêve : ainsi, ses notes personnelles, à l'intérieur d'un cahier qu'elle dissimule sous son clavier... mais aussi et surtout, les mantas qui rendent possible le déplacement des marchandises à travers l'espace, qui l'attirent pour une raison surprenante...
La beauté se trouve partout, dans l'univers : dans les idées - que l'on peut exprimer par l'art de la poésie comme par l'association libre - comme dans les paysages ou dans les êtres qui le peuplent. Les mantas de cette histoire sont peut-être plus que des animaux, mais le fait est qu'ils sont réduits à une forme de servitude : la laideur, dans cette histoire, provient donc de l'être humain - parce que celui-ci organise, met en chiffres... et in fine contrôle ce qui est libre.
Le lecteur de ce blog le sait, je suis souvent peu sensible aux textes amers. Celui-ci, malgré son contexte qui se veut apaisant - tout y est fait pour que le lecteur en admette en douceur la logique - l'est un peu trop à mon goût... tant pis !
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