Les blogueurs parlent aux blogueurs : le Nocher des Livres
Au début des années 2010, l'excellent Gromovar avait pris une initiative chaleureuse et passionnante : il s'agissait d'interviewer les blogueurs de ce qui était déjà le Planète-SF, réalisant ainsi une oeuvre de connaissance de la blogoSFFFère.
En ce début des années 2020, cette communauté a changé : des anciens sont partis, d'autres sont toujours là, et des nouveaux sont arrivés. Le moment, d'après moi, est revenu de faire le point et de nous interroger en tant que blogoSFFFère sur nos aspirations et nos liens communs. Avec la permission de Gromovar, inventeur du concept, je reprends par conséquent la rubrique Les blogueurs parlent aux blogueurs !
Et aujourd'hui, c'est au tour du Nocher des Livres de nous parler de lui...
1. Bonjour, peux-tu te présenter en deux mots (tu peux être aussi bref que tu veux… jusqu’au néant)
Bonjour, je suis avant tout un lecteur frustré, comme pas mal, de voir le temps lui filer si vite entre les mains alors que tant de livres paraissent régulièrement. Sans parler de tous ceux qui sont déjà parus et que j’ai laissés de côté ou tout simplement pas vus. Mais je suis aussi un lecteur heureux parce que tant de livres paraissent régulièrement et qu’ils m’offrent de nombreuses occasions de m’évader et me questionner.
2. Pourquoi avoir créé un blog ? Est-ce le premier ? Le seul ?
J’ai créé ce blog (qui est le premier et devrait, a priori, rester le seul) avant tout pour conserver une trace de mes lectures. J’étais parfois surpris (et agacé) de reprendre un livre sur mes étagères et de m’apercevoir que je l’avais lu, mais que je n’en avais aucun souvenir (ce qui n’est pas bon signe pour lui). Prendre des notes dans un cahier ne me convenait pas (je tape plus vite que je n’écris à la main). J’ai donc essayé le blog. Et rapidement, j’ai découvert l’étendue, que dis-je, la galaxie des blogueurs et blogueuses. Une révélation.
3. Combien de temps y consacres-tu ?
Je dirais que c’est variable. Quand j’ai du temps, j’y passe plusieurs heures : écrire les articles (c’est encore long, je ne suis pas à l’aise dans cet exercice), répondre aux commentaires, lire les blogs des camarades, y réagir. Passionnant, mais chronophage.
4. Blogues-tu tout ce que tu lis ?
J’essaie mais n’y parviens pas toujours. Surtout pour les BD, comics et mangas. Je n’essaie même pas les films et séries. Et quand un livre ne m’a pas plu, que je n’ai pas accroché, je préfère ne pas en parler. Ce qui me gêne quand il s’agit d’un SP, mais je ne vois pas l’intérêt de taper sur quelqu’un qui a fait l'effort d’écrire un livre. Qui suis-je pour dire du mal ? Sauf parfois, quand ça me démange trop. Mais je n’ai pas atteint la puissance de certains blogueurs plus habiles que moi dans cet exercice.
5. As-tu déjà lu certains livres simplement parce que tu te disais que ça pourrait faire un article intéressant pour ton blog ?
Non, pas que je me rappelle. Je suis plutôt guidé par mes envies. J’aime bien lire ce qui paraît dans l’année en priorité, mais quand ça ne m’intéresse pas, tant pis.
6. Lis-tu en VO ? Si oui, en quelles langues ?
Hélas, juste le français. Ce qui me casse bien les pieds quand certaines séries ne sont pas traduites en entier.
7. Blogues-tu avec ou sans roleplay ? Si c’est le cas, que représente ce roleplay pour toi ?
Non, ça ne me vient pas naturellement.
8. Depuis combien de temps lis-tu de la SFFF ?
Depuis que je lis, je pense. Les classiques comme Barjavel au début et, rapidement, un bon libraire et c’était parti pour les Moorcock, Farmer, Dick, Zelazny, Jeury et autres. Depuis, je n’ai pas arrêté.
9. A quel rythme lis-tu ?
J’essaie de lire tous les jours au moins une page. Ce qui n’est pas pratique quand je suis dans un pavé de plus de 600 pages. C’est long ! Heureusement, j’arrive à me trouver quelques espaces de liberté. Mais pas assez, bien sûr, à mon goût.
10. Que trouves-tu dans nos littératures de genre ?
Tout, évidemment : d’abord le sense of wonder. J’ai commencé par profiter de ces littératures pour m’évader, rêver, être quelqu’un d’autre. Et puis, l’âge venant, et les histoires se répétant un peu, j’ai davantage cherché de quoi me faire réfléchir, me faire bouger, me choquer. C’est pour ça que j’apprécie ce blog, il m’oblige parfois à me sortir de mes ornières et à aller vers ce qui, au premier abord, ne me séduit pas. Souvent, ça me confirme que ce n’est pas ma tasse de thé. Mais parfois, j’ai de bonnes surprises.
11. Partages-tu cette passion avec ton entourage ?
Pas vraiment. J’ai souvent droit au regard un peu perdu et gêné de qui ne comprend pas bien à quoi je fais référence et surtout se demande pourquoi je perds mon temps avec ces choses étranges et vaguement répugnantes.
12. Quelle a été ta première lecture SFFF ? Te souviens-tu de l’occasion qui t’a amené à cette lecture ?
Je pense que c’était La Nuit des temps de René Barjavel. Un auteur que j’ai pas mal lu au début (et même rencontré lors d’un salon littéraire). Bon, quand j’ai découvert ses idées politiques, pas vraiment identiques aux miennes, j’ai commencé à le regarder un peu différemment. Dommage ou pas, c’est comme ça.
13. Peux-tu nous décrire un (ou plus) grand souvenir de SFFF ?
Peut-être les célèbres presque premières lignes du Monde inverti de Christopher Priest. Ce renversement total des échelles, des systèmes qui gouvernent notre quotidien m’a fasciné. Ça et les bouquins de Philip K. Dick dont certaines visions m’ont retourné la tête.
14. Quel est le livre qui t’a le plus marqué récemment ? (Répondre sans réfléchir)
Pas facile. Peut-être les derniers bouquins de Christophe Siébert prenant place dans sa ville fantasmée et terrifiante de Mertvecgorod. Mais ils ne sont pas tout à fait récents.
15. Vers quelle étiquette SF, F, ou F, va ta préférence ? Et pourquoi ?
La SF, sans hésiter. J’ai adoré le space opera, l’exploration de mondes différents, le contact avec l’autre et ses conséquences. Jusqu’à l’exploration des langages multiples. J’étais fasciné par l’idée que la langue puisse façonner la pensée. Bon, cette idée semble avoir vécu, mais cela a donné de belles œuvres et m’a bien fait rêver.
16. Comment ont évolué tes goûts entre tes débuts en SFFF et aujourd’hui ?
Comme je l’ai laissé entendre au fur et à mesure de mes réponses, je suis déjà plus ouvert : je lis beaucoup plus de fantasy, un peu de fantastique et parfois de l’horreur (mais là, j’ai du mal). En plus, je cherche souvent quelque chose qui va me bouger. Donc les récits déjà lus cent fois, ça passe entre deux lectures plus exigeantes, mais c’est moins une fin en soi. Il faut alors que ce soit bon, comme la double trilogie de La Tour de Garde de Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian aux Forges de Vulcain. C’est ce changement de goûts qui est à l’origine de mon plaisir à la découverte de Gnomon de Nick Harkaway chez Albin Michel Imaginaire (j’en profite pour remercier Gilles Dumay pour sa gentillesse qui m’a permis de me sentir davantage légitime) au moment où je m’investissais davantage dans mon blog. J’étais obligé de me triturer les méninges pour sortir quelque chose de ma lecture et ça me plaisait. Pareil pour Trademark, la trilogie de Jean Baret au Bélial’ : ça te met un grand coup dans la face et tu es obligé de réagir. En le jetant au loin ou en t’accrochant, mais ça ne laisse pas indifférent.
17. Quels sont tes auteurs préférés ? Pourquoi ?
Trop difficile à dire. Je n’ai pas de préférés. Mes goûts évoluent, comme mes envies. Je ne suis pas nécessairement très fidèle.
18. Y a-t-il des livres que tu regrettes d’avoir lu (temps perdu) ? D’autres que tu aurais regretté de ne pas voir lus ?
Pas tant que ça. Car quand j’en ai trop assez d’une purge, j’abandonne et je prends un autre livre. Pour ce que je n’ai pas lus, j’ai encore le temps.
19. Y a-t-il des auteurs dont tu lis tout (ou voudrais pouvoir tout lire) ?
Quand j’étais plus jeune, j’étais dans cette optique, maintenant un peu moins. Bien sûr, certaines lectures m’enthousiasment tellement que j’ai cette tentation. Mais elle ne dure pas. Pas assez constant pour ça.
20. Vas-tu voir les auteurs sur les salons ? Ramènes-tu des interviews, des photos, des dédicaces ?
Non, par manque de temps, de moyens pour les déplacements et surtout par manque de goût pour les foules. En plus, d’autres que moi auront déjà posé les questions : pas envie de lasser les auteurices avec les mêmes demandes encore et encore.
21. Que penses-tu de l’œuvre de Bernard Werber ? Et de celle de Maxime Chattam ?
Pas grand-chose. Peu lu le premier, pas du tout le deuxième.
22. Tes fournisseurs : librairies, bouquinistes, Internet ?
Librairies et, pour internet, les sites des maisons d’éditions. Et parfois les boites à livre. Et bien sûr les éditeurs qui m’envoient des SP.
23. BD, comics, mangas, ou non ?
Oui, mais moins qu’avant. Budget et place ont eu raison de mes envies. Mais je m’accroche grâce aux médiathèques et aux amis.
24. Lis-tu aussi de la littérature « blanche » ? Si oui, qui aimes-tu particulièrement parmi les auteurs étiquetés « blanche » ?
Oui, j’ai même commencé par là. Quant à choisir, là non plus, je ne peux pas.
25. Tentative de Weltanschauung : qu’aimes-tu comme musique ? Comme cinéma ? Quel est ton loisir favori ? Plutôt matérialiste ou idéaliste ?
Plein de choses : éclectisme est mon mot d’ordre. Pour tout. Quant au matérialisme, à propos des livres, il s’apaise tout doucement, mais franchement j’aime toucher les objets. Encore.
26. As-tu une liseuse ? Quel est ton rapport à la lecture numérique ?
Oui, c’est devenu obligé pour certaines lectures : certains éditeurs ne peuvent pas assumer les frais d’envoi de trop nombreux SP et je me suis mis ainsi à la lecture électronique. Même si je reste attaché à l’objet livre, cela ne me déplaît pas et je trouve même cela très pratique dans certaines situations.
27. Quel est ton rapport à Internet ? Connecté depuis longtemps ? Quel est ton rapport aux réseaux sociaux ?
Assez éloigné. Je fréquente les blogs mais ni Instagram, ni Tik-Tok, ni même Facebook. C’est d’ailleurs ce qui explique que j’aie mis autant de temps à me lancer dans la création d’un blog.
28. As-tu des projets d’écriture de fiction, ou est-ce que tu en as eu par le passé ?
Aucun : je laisse ça à ceux qui ont du talent et des choses à dire.
29. Sans y répondre, quelle question aurais-tu aimé que je te pose ?
Quel est ton arbre préféré ?
30. Une dernière chose à dire au lectorat en délire ?
Comme tous mes prédécesseurs, merci d’être allé au bout de cette lecture sans doute parfois fastidieuse. On se retrouve sur les blogs les uns des autres et on continue à se passer de bons tuyaux sur les pépites à ne pas manquer (ou, au contraire, les bouquins à éviter).
Et aujourd'hui, c'est au tour du Nocher des Livres de nous parler de lui...
1. Bonjour, peux-tu te présenter en deux mots (tu peux être aussi bref que tu veux… jusqu’au néant)
Bonjour, je suis avant tout un lecteur frustré, comme pas mal, de voir le temps lui filer si vite entre les mains alors que tant de livres paraissent régulièrement. Sans parler de tous ceux qui sont déjà parus et que j’ai laissés de côté ou tout simplement pas vus. Mais je suis aussi un lecteur heureux parce que tant de livres paraissent régulièrement et qu’ils m’offrent de nombreuses occasions de m’évader et me questionner.
2. Pourquoi avoir créé un blog ? Est-ce le premier ? Le seul ?
J’ai créé ce blog (qui est le premier et devrait, a priori, rester le seul) avant tout pour conserver une trace de mes lectures. J’étais parfois surpris (et agacé) de reprendre un livre sur mes étagères et de m’apercevoir que je l’avais lu, mais que je n’en avais aucun souvenir (ce qui n’est pas bon signe pour lui). Prendre des notes dans un cahier ne me convenait pas (je tape plus vite que je n’écris à la main). J’ai donc essayé le blog. Et rapidement, j’ai découvert l’étendue, que dis-je, la galaxie des blogueurs et blogueuses. Une révélation.
3. Combien de temps y consacres-tu ?
Je dirais que c’est variable. Quand j’ai du temps, j’y passe plusieurs heures : écrire les articles (c’est encore long, je ne suis pas à l’aise dans cet exercice), répondre aux commentaires, lire les blogs des camarades, y réagir. Passionnant, mais chronophage.
4. Blogues-tu tout ce que tu lis ?
J’essaie mais n’y parviens pas toujours. Surtout pour les BD, comics et mangas. Je n’essaie même pas les films et séries. Et quand un livre ne m’a pas plu, que je n’ai pas accroché, je préfère ne pas en parler. Ce qui me gêne quand il s’agit d’un SP, mais je ne vois pas l’intérêt de taper sur quelqu’un qui a fait l'effort d’écrire un livre. Qui suis-je pour dire du mal ? Sauf parfois, quand ça me démange trop. Mais je n’ai pas atteint la puissance de certains blogueurs plus habiles que moi dans cet exercice.
5. As-tu déjà lu certains livres simplement parce que tu te disais que ça pourrait faire un article intéressant pour ton blog ?
Non, pas que je me rappelle. Je suis plutôt guidé par mes envies. J’aime bien lire ce qui paraît dans l’année en priorité, mais quand ça ne m’intéresse pas, tant pis.
6. Lis-tu en VO ? Si oui, en quelles langues ?
Hélas, juste le français. Ce qui me casse bien les pieds quand certaines séries ne sont pas traduites en entier.
7. Blogues-tu avec ou sans roleplay ? Si c’est le cas, que représente ce roleplay pour toi ?
Non, ça ne me vient pas naturellement.
8. Depuis combien de temps lis-tu de la SFFF ?
Depuis que je lis, je pense. Les classiques comme Barjavel au début et, rapidement, un bon libraire et c’était parti pour les Moorcock, Farmer, Dick, Zelazny, Jeury et autres. Depuis, je n’ai pas arrêté.
9. A quel rythme lis-tu ?
J’essaie de lire tous les jours au moins une page. Ce qui n’est pas pratique quand je suis dans un pavé de plus de 600 pages. C’est long ! Heureusement, j’arrive à me trouver quelques espaces de liberté. Mais pas assez, bien sûr, à mon goût.
10. Que trouves-tu dans nos littératures de genre ?
Tout, évidemment : d’abord le sense of wonder. J’ai commencé par profiter de ces littératures pour m’évader, rêver, être quelqu’un d’autre. Et puis, l’âge venant, et les histoires se répétant un peu, j’ai davantage cherché de quoi me faire réfléchir, me faire bouger, me choquer. C’est pour ça que j’apprécie ce blog, il m’oblige parfois à me sortir de mes ornières et à aller vers ce qui, au premier abord, ne me séduit pas. Souvent, ça me confirme que ce n’est pas ma tasse de thé. Mais parfois, j’ai de bonnes surprises.
11. Partages-tu cette passion avec ton entourage ?
Pas vraiment. J’ai souvent droit au regard un peu perdu et gêné de qui ne comprend pas bien à quoi je fais référence et surtout se demande pourquoi je perds mon temps avec ces choses étranges et vaguement répugnantes.
12. Quelle a été ta première lecture SFFF ? Te souviens-tu de l’occasion qui t’a amené à cette lecture ?
Je pense que c’était La Nuit des temps de René Barjavel. Un auteur que j’ai pas mal lu au début (et même rencontré lors d’un salon littéraire). Bon, quand j’ai découvert ses idées politiques, pas vraiment identiques aux miennes, j’ai commencé à le regarder un peu différemment. Dommage ou pas, c’est comme ça.
13. Peux-tu nous décrire un (ou plus) grand souvenir de SFFF ?
Peut-être les célèbres presque premières lignes du Monde inverti de Christopher Priest. Ce renversement total des échelles, des systèmes qui gouvernent notre quotidien m’a fasciné. Ça et les bouquins de Philip K. Dick dont certaines visions m’ont retourné la tête.
14. Quel est le livre qui t’a le plus marqué récemment ? (Répondre sans réfléchir)
Pas facile. Peut-être les derniers bouquins de Christophe Siébert prenant place dans sa ville fantasmée et terrifiante de Mertvecgorod. Mais ils ne sont pas tout à fait récents.
15. Vers quelle étiquette SF, F, ou F, va ta préférence ? Et pourquoi ?
La SF, sans hésiter. J’ai adoré le space opera, l’exploration de mondes différents, le contact avec l’autre et ses conséquences. Jusqu’à l’exploration des langages multiples. J’étais fasciné par l’idée que la langue puisse façonner la pensée. Bon, cette idée semble avoir vécu, mais cela a donné de belles œuvres et m’a bien fait rêver.
16. Comment ont évolué tes goûts entre tes débuts en SFFF et aujourd’hui ?
Comme je l’ai laissé entendre au fur et à mesure de mes réponses, je suis déjà plus ouvert : je lis beaucoup plus de fantasy, un peu de fantastique et parfois de l’horreur (mais là, j’ai du mal). En plus, je cherche souvent quelque chose qui va me bouger. Donc les récits déjà lus cent fois, ça passe entre deux lectures plus exigeantes, mais c’est moins une fin en soi. Il faut alors que ce soit bon, comme la double trilogie de La Tour de Garde de Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian aux Forges de Vulcain. C’est ce changement de goûts qui est à l’origine de mon plaisir à la découverte de Gnomon de Nick Harkaway chez Albin Michel Imaginaire (j’en profite pour remercier Gilles Dumay pour sa gentillesse qui m’a permis de me sentir davantage légitime) au moment où je m’investissais davantage dans mon blog. J’étais obligé de me triturer les méninges pour sortir quelque chose de ma lecture et ça me plaisait. Pareil pour Trademark, la trilogie de Jean Baret au Bélial’ : ça te met un grand coup dans la face et tu es obligé de réagir. En le jetant au loin ou en t’accrochant, mais ça ne laisse pas indifférent.
17. Quels sont tes auteurs préférés ? Pourquoi ?
Trop difficile à dire. Je n’ai pas de préférés. Mes goûts évoluent, comme mes envies. Je ne suis pas nécessairement très fidèle.
18. Y a-t-il des livres que tu regrettes d’avoir lu (temps perdu) ? D’autres que tu aurais regretté de ne pas voir lus ?
Pas tant que ça. Car quand j’en ai trop assez d’une purge, j’abandonne et je prends un autre livre. Pour ce que je n’ai pas lus, j’ai encore le temps.
19. Y a-t-il des auteurs dont tu lis tout (ou voudrais pouvoir tout lire) ?
Quand j’étais plus jeune, j’étais dans cette optique, maintenant un peu moins. Bien sûr, certaines lectures m’enthousiasment tellement que j’ai cette tentation. Mais elle ne dure pas. Pas assez constant pour ça.
20. Vas-tu voir les auteurs sur les salons ? Ramènes-tu des interviews, des photos, des dédicaces ?
Non, par manque de temps, de moyens pour les déplacements et surtout par manque de goût pour les foules. En plus, d’autres que moi auront déjà posé les questions : pas envie de lasser les auteurices avec les mêmes demandes encore et encore.
21. Que penses-tu de l’œuvre de Bernard Werber ? Et de celle de Maxime Chattam ?
Pas grand-chose. Peu lu le premier, pas du tout le deuxième.
22. Tes fournisseurs : librairies, bouquinistes, Internet ?
Librairies et, pour internet, les sites des maisons d’éditions. Et parfois les boites à livre. Et bien sûr les éditeurs qui m’envoient des SP.
23. BD, comics, mangas, ou non ?
Oui, mais moins qu’avant. Budget et place ont eu raison de mes envies. Mais je m’accroche grâce aux médiathèques et aux amis.
24. Lis-tu aussi de la littérature « blanche » ? Si oui, qui aimes-tu particulièrement parmi les auteurs étiquetés « blanche » ?
Oui, j’ai même commencé par là. Quant à choisir, là non plus, je ne peux pas.
25. Tentative de Weltanschauung : qu’aimes-tu comme musique ? Comme cinéma ? Quel est ton loisir favori ? Plutôt matérialiste ou idéaliste ?
Plein de choses : éclectisme est mon mot d’ordre. Pour tout. Quant au matérialisme, à propos des livres, il s’apaise tout doucement, mais franchement j’aime toucher les objets. Encore.
26. As-tu une liseuse ? Quel est ton rapport à la lecture numérique ?
Oui, c’est devenu obligé pour certaines lectures : certains éditeurs ne peuvent pas assumer les frais d’envoi de trop nombreux SP et je me suis mis ainsi à la lecture électronique. Même si je reste attaché à l’objet livre, cela ne me déplaît pas et je trouve même cela très pratique dans certaines situations.
27. Quel est ton rapport à Internet ? Connecté depuis longtemps ? Quel est ton rapport aux réseaux sociaux ?
Assez éloigné. Je fréquente les blogs mais ni Instagram, ni Tik-Tok, ni même Facebook. C’est d’ailleurs ce qui explique que j’aie mis autant de temps à me lancer dans la création d’un blog.
28. As-tu des projets d’écriture de fiction, ou est-ce que tu en as eu par le passé ?
Aucun : je laisse ça à ceux qui ont du talent et des choses à dire.
29. Sans y répondre, quelle question aurais-tu aimé que je te pose ?
Quel est ton arbre préféré ?
30. Une dernière chose à dire au lectorat en délire ?
Comme tous mes prédécesseurs, merci d’être allé au bout de cette lecture sans doute parfois fastidieuse. On se retrouve sur les blogs les uns des autres et on continue à se passer de bons tuyaux sur les pépites à ne pas manquer (ou, au contraire, les bouquins à éviter).
Commentaires
Merci à tous les deux, Anudar et Nocher des livres :-)
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola