La grande Embrouille
Je n'ai pas encore eu l'occasion ici de chroniquer du Mendoza. L'auteur espagnol, qui s'est illustré en SF humoristique à travers Sans Nouvelles de Gurb , dont je lie sur le champ la chronique enthousiaste du Traqueur Stellaire , est connu pour une quadrilogie policière à tendance loufoque dont les intrigues se déroulent en Espagne, sur une petite quarantaine d'années, quelque part entre la période post-franquiste et la grande crise des années dix. Le personnage principal, un fou à lier pas dangereux mais marrant, est devenu (depuis L'Artiste des Dames ) gérant - après maints passages en hôpital psychiatrique - d'un salon de coiffure aussi dégoûtant que minable... Résumé : Cette fois-ci, c'est la crise : même au plus fort de cet Eté brûlant, il n'y a plus un seul client au salon de coiffure, pas même pour venir faire nettoyer ses cheveux imprégnés du mazout récolté lors d'un bain de mer, et son gérant, qui en a connu pourtant d'autre