Les Robots de l'Aube
On le sait, le Bon Docteur Asimov a participé à la formation de ma culture SF, peut-être pas avec la même visibilité ici que le Maître Herbert , mais d'une façon tout aussi légitime et appréciée : si Dune fut le roman de mes quatorze ans, Fondation fut celui de mes quinze, et l'exploration de l'immense univers dans lequel ce livre s'inscrit m'a occupé une bonne partie des deux années qui suivirent. Cette chronique tient d'ailleurs lieu de preuve, au passage, que cette exploration n'est pas encore achevée près de vingt ans plus tard : si j'avais lu à l'époque Les Cavernes d'Acier puis Face aux Feux du Soleil , et aussi Les Robots et l'Empire , je ne m'étais pas encore intéressé au roman qui conclut la Trilogie Elijah Bailey . Ce livre étant alors peu disponible en librairie, pour des raisons qui m'échappent, je me suis révélé (je l'avoue) peu disposé à remuer ciel et terre pour mettre la main dessus - y compris à l'époq