Yragaël
Cette étrange BD se trouvait sur un rayonnage du Collège où j'ai usé mes fonds de jeans en tant qu'élève. A la faveur d'un trou régulier de mon emploi du temps, j'avais pris l'habitude de l'explorer chaque semaine. J'avais déjà lu le premier tome d' Aleph-Tau (scénarisé par Jodo dont j'avais déjà commencé la lecture de l' Incal ) et le quatrième de Valérian . On était au mois d'Octobre, à moins que cela n'ait été que la fin de Septembre. J'avais dix ans. Quelque chose, à cette époque, a commencé à m'attirer vers le " bizarre " - comme j'appelais alors ce qui s'échappait quelque peu de l'univers plus familier de la BD jeune public. Yragaël et sa couverture bariolée - aujourd'hui, je dirais sous acide - ne m'était pas tout de suite tombé sous la main. J'ignore encore, à l'heure actuelle, comment cette pièce bizarroïde avait pu échouer sur un rayonnage de CDI de Collège, tout comme j&